NOM du PROJET

Concours pour l’Extension et l’Amélioration de la Piscine Ocelia   MONTFORT sur MEU (35) Ille et Vilaine

Maitre d’Ouvrage

Montfort communauté

Architecte

Renaud BROISSAND  Architecte DPLG

Collaborateurs

Magali HORELLE – Isabelle HEVIN architectes assistantes

SHON

2 536 m²

Coût

5,02 M€ TTC

Année

2011

Etudes

Concours

L’objectif qui a porté notre projet ne pouvait être atteint que si nous réussissions à relever les différents défis qui se sont imposés  à partir des données : – programmatiques – urbaines – réglementaires – économiques – environnementales – et des contraintes opérationnelles liées au calendrier d’utilisation de l’équipement existant. Ainsi nous pourrions préciser par ordre d’importance les 5 domaines d’étude sur lesquels notre projet est fondé :

LE PARTIE ARCHITECTURAL

Il recouvre le souci d’apporter une cohérence formelle entre les différentes parties du projet réparties autour de l’équipement existant et qui sont au nombre de 5. L’élément unificateur de ces parties disjointes et l’utilisation de courbes tendues censées apporter la douceur absente du bâtiment existant. Que ce soit pour le cintre de la voûte de la halle bassin créée, le profil de la toiture terrasse de l’extension « accueil – extension Vestiaires » ou la continuité arrondie de la façade d’entrée, tous ces éléments sont lovés pour exprimer toute la convivialité du nouvel équipement.

L’ECONOMIE DU PROJET

L’estimation prévisionnelle des travaux prévue à hauteur de 2 M € pour le programme présenté nécessite une approche économique du projet des plus rigoureuses. Le poste qu’il convient de surveiller en premier lieu est la SHON ; et d’en éviter toute inflation incontrôlée. Notre projet a une SHON de 826 m² pour un objectif de 804 m², ce qui est un excellent résultat compte tenu de la complexité de l’imbrication programmatique et des contrainte du PPRI qui nous impose l’intégration de rampe dans le projet. L’autre facteur économique déterminant est l’utilisation du bois pour bon nombre d’ouvrages – structure LC de la voûte de la Halle Bassin et le bardage des façades.

LE RESPECT DES REGLEMENTATION

Dans notre projet, l’impact réglementaire se manifeste par le respect de la séparation des zones « pied chaussé » et « pied nu » est assuré par des zones « tampons » dites de « déchaussage » qui permettent cette séparation. La parcelle du projet est située sur une zone inondable réglementée par un PPRI, celui-ci nous impose de créer tout plancher au-dessus de la cote NGF 35.62 alors que les planchers existant sont situés 50 cm plus bas.

LA COMPATIBILITE PROJET-EXISTANT

L’efficacité d’un projet d’extension se situe principalement dans la complémentarité des parties ajoutées. Celle-ci ne doit pas uniquement compléter numériquement (quantitativement) les espaces initiaux mais les revaloriser, à la fois dans leur efficacité fonctionnelle mais également dans leur cohérence spatiale et la fluidité des flux de circulation. C’est ce que nous avons réussi à faire dans l’agrandissement des vestiaires publics et les ensembles douches/sanitaires de notre proposition.

L’OPTIMISATION DU PHASAGE

Le projet est élaboré pour limiter dans son phasage des travaux la fermeture complète de l’établissement sportif et ainsi ne pas pénaliser son utilisation par les scolaires. Les résultats du diagnostic précisera ces données temporelles mais nous estimons pouvoir inscrire raisonnablement la phase de raccordement des parties d’extension au bâtiment existant dans la période de vacances scolaires estivales.